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Yvoir

Introduction

Petite bourgade installée au confluent de la Meuse et du Bocq, dans un site offrant la force motrice nécessaire au développement des forges, dont la présence est attestée depuis le XVIe siècle.

Bâtiments industriels et maisons de maîtres de forges (Maison Posson) témoignent les uns de l'activité importante, les autres de la richesse des propriétaires.

Dans la 2e moitié du XIXe, se développe l'exploitation de carrières dont certaines sont toujours en activité. Subsistent aussi d'anciens fours à chaux.

Autour du centre ancien groupant des édifices des XVIIe - XVIIIe, le village s'est étendu à la suite de l'arrivée du chemin de fer en 1863 (viaducs), entraînant l'édification d'un habitat récent généralement dense, mitoyen, bâti principalement en grès, calcaire et briques.

En corollaire, dès le début du siècle, des maisons de maître et des villas adoptent des styles alors en vogue, s'implantant autour de la place des Combattants et face à la Meuse.

Histoire d'Yvoir

L’histoire d’Yvoir remonte déjà à l’époque néolithique qui voit un atelier de silex installé sur le site de Tricointe.

Le site de l’Airbois est lui occupé à l’époque gallo-romaine. C’est à cet endroit qu’un chercheur trouva le nom d’Yvoir sous la dénomination HORA (terme germanique signifiant terre fangeuse) dans les manuscrits de la prévôté de Poilvache, dont Yvoir était un fief.

A partir du XIVe, Yvoir est le centre d’une importante industrie de fer. Elle comprenait jusqu’à 12 forges dont la première fut appelée " la forge d’Yvoir " et la seconde " la forge d’Aminthe ". La vie de la région sera rythmée par les phases de prospérité et de récession des forges. Elles cesseront leurs activités en 1866 à la mort du dernier maître de forges pour se reconvertir en moulins, scieries. A cette époque se construisent des écluses et le charbon de bois, lui, sera remplacé par l’extraction de la houille.

Tandis que l’industrie du fer décline, Alfred Dapsens, originaire de Tournai, vient s’établir à Yvoir. Il rachète les biens des anciens Maîtres de forges et exploite les carrières de grès, ce qui prendra une importance considérable, vu les rares gisements en Belgique.

Depuis la dernière fusion des communes en 1976, Yvoir fait office de chef-lieu de la commune et de centre administratif.

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